La victoire en Christ nous est donnée mais il nous faut l’obtenir par le renoncement à nous même. Les combats, les échecs, les épreuves, nous montrent ce chemin : accepter d’être une nouvelle créature. La chair ne peut faire mourir la chair mais la puissance de Christ agissant en nous par le Saint-Esprit nous libère.
Voici les paroles d’un homme qui vécu tous les combats, souffert toutes les tentations et qui, poussé dans ses retranchement a fini par capituler et accepter la victoire offerte par la foi, sans rien y ajouter :
Romain chapitre 8
31 Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? 32 Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? 33 Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! 34 Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! 35 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? 36 selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 7 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.
Ne pensons pas qu’une telle révélation puisse être obtenue sans combat. Garder la foi est une vrai bataille. Les puissances mauvaises nous poussent à capituler, nous accusant à chaque foi que notre nature pécheresse nous confond. L’orgueil nous pousse à lutter contre elles et nous révèle toujours plus notre incapacité. Mais n’oublions pas : « la loi est un précepteur qui mène à Christ, c’est pourquoi nous sommes plus que vainqueur si nous acceptons de nous revêtir de notre nouvelle nature. Elle est là cette nature, tout prêt de nous et même en nous si nous nous sommes nés de nouveau car l’Esprit-Saint nous libère : laissons lui toute la place. Oui, capitulons enfin : j’accepte ta victoire, Tu nous la offertes. Je plie le genou devant toi Seigneur Jésus, sans rien ajouter, je reçois ta grâce, ton pardon, ton amour, ta victoire, je viens devant ton trône par ta grâce je me tiens dans ta présence. Accepter Jésus pour notre berger, c’est accepter qu’il nous garde malgré notre faiblesse humaine. Il ne nous demande pas d’être parfait mais de lui faire confiance sur le chemin.